Les perturbations

Les études

Nbre de coupures par an

Les perturbations font l’objet de nombreuses études de la part de cabinets indépendants. Le graphique ci-contre montre le nombre et le type de perturbation électrique sur une année que peut subir un équipement

Type de perturbations

• • 12 coupures ou microcoupures
  • 180 parasites, variations de fréquence, harmoniques
  • 612 pics ou surtensions
  • 756 creux de tension.

• La tension chute à zéro Volt pendant quelques millisecondes.
• Les microcoupures sont induites par des courts-circuits provoqués par les utilisateurs sur le réseau du bâtiment.
• Les microcoupures provoquent des erreurs dans le traitement des données et le blocage des systèmes.

• La tension chute à zéro Volt pendant une durée importante.
• Les coupures sont provoquées par des ruptures du ciblage électrique. Cas d’intempérie pour le réseau EDF ou disjonction dans le bâtiment ).
• Les coupures provoquent des arrêts brusques des appareils entraînant souvent des erreurs dans le traitement des données. Des pannes peuvent apparaitre par effet cumulé

• La tension baisse en amplitude sans atteindre zéro Volt sur une durée de plusieurs périodes.
• Les creux de tension sont dus aux démarrages des grosses charges électriques comme les moteurs, les ascenseurs, l’éclairage, le chauffage, etc..
• Les creux de tension provoquent des arrêts du système et des pannes intempestives.

• Les pics de tension se manifestent par une élévation rapide et importante de la tension sur une durée très courte (< 20ms).
• Les pics de tension sont dus aux évènements climatiques comme la foudre (ils peuvent atteindre plusieurs milliers de Volts ).
• Les effets des pics de tension se manifestent par des erreurs dans le traitement des données, des « plantages » du système et la destruction des équipements.
• Les surtensions se caractérisent par une élévation modérée (> 10%) de la tension sur plusieurs cycles.
• Les surtensions proviennent des délestages des grosses charges électriques comme les moteurs, les ascenseurs, l’éclairage, le chauffage, etc..
• Les conséquences des surtensions sont des pannes sans raison apparente survenant sur les appareils.

• La périodicité de la sinusoïde n’est plus constante. Elles sont très rares sur les réseaux publics des pays développés.
• Les variations de fréquence sont essentiellement dues aux variations de vitesse des groupes électrogène.
• Les variations de fréquence occasionnent des arrêts brusques entrainant souvent des erreurs dans le traitement des données.
  Des pannes peuvent apparaitre par effet cumulé.

• Les parasites sont des tensions haute fréquence qui viennent s’ajouter sur la sinusoïde et provoquent ainsi une déformation.
• Les parasites sont essentiellement dus aux autres équipements branchés sur le même réseau du bâtiment, tels que les perceuses, poste à souder, etc..
• Les parasites provoquent des erreurs dans le traitement des données et le blocage des systèmes.

• Les harmoniques sont des tensions multiples de la fréquence de base (50Hz) qui viennent se superposer sur la sinusoïde pour la déformer.
• Les harmoniques sont générées par les récepteurs alimentés. Ce sont essentiellement des machines qui possèdent des redresseurs. On retrouve les alimentations à découpage des ordinateurs, les variateurs de vitesse, les onduleurs double conversion, les chargeurs de
  batteries, les téléviseurs, etc.
• Les harmoniques provoquent des erreurs dans le traitement des données et le blocage des systèmes.

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